Pour cette deuxième chronique sur les couteaux, nous allons dresser la liste des cinq couteaux les plus utiles et les deux indispensables que l’on se doit de posséder.
Le monde des ustensiles de cuisine est comme celui des
outils de garage. Il y a une multitude d’outils spécialisés pour chaque tâche à
accomplir. Il restera toujours les incontournables marteaux, tournevis et pinces que l’on retrouvera dans le coffre
d’outils de notre garagiste, mais aussi, dans chaque cabanon du quartier.
Les couteaux qui doivent composer notre arsenal de base sont
le couteau à pain, le couteau à filet et le couteau à désosser. Nous ajoutons à
ceux-ci les deux indispensables que sont le couteau de chef et le couteau d’office.
Avec ces deux couteaux vous serez capable d’effectuer la plupart des travaux
nécessaires en cuisine.
Couteau de chef |
Commençons par le couteau
de chef. C’est l’outil que vous aurez le plus souvent entre les doigts et
votre attention doit être mise sur lui en premier. Vous commencerez avec lui
pour les légumes et les fines-herbes. Il vous servira à couper en dés, en
juliennes ou en bâtonnets, pour tailler, émincer, hacher, racler... Essayez-le avant de l’acheter.
Trop lourd, il vous fatiguera, trop léger aussi, car vous devrez mettre de la
pression dessus pour être efficace. Il devra être balancé à la jonction du
manche et de la lame. Utilisez-le avec
deux doigts sur la lame et trois doigts sur le manche. Vous aurez besoin d’une
lame assez large pour empêcher les doigts de cogner la planche à découper à
chaque fois.
Couteau d'office |
Le couteau d’office
est l’autre indispensable. En fait, il sera celui que vous prendrez quand le
couteau de chef sera trop gros. Choisissez-le avec une lame de 10 cm maximum
avec une poignée courte qui vous permettra d’avancer vos doigts sur la lame et
tenir la poignée avec quelques doigts seulement. Il aura une lame mince à
l’extrémité pointue. Il vous servira pour couper et éplucher. Il sera utile pour les manipulations plus
précises et pour les petits légumes.
Couteau à pain |
Le couteau
à pain s’apparente à une scie. C’est celui que l’on prend quand les autres
ne font plus. C’est l’arme de destruction massive ; rien ne lui résiste! Croutes
à pain, produits congelés, emballages de toutes sortes, etc. Privilégiez
l’achat d’un produit avec de grosses
dents arrondies.
Couteau à désosser |
Le couteau à désosser
ressemble à un poignard. Il possède une lame assez courte de 15 cm de forme
affilée pour vous aider à tourner dans
les petits recoins. Il existe autant de modèles de couteaux que de pièces de
viande à désosser. Privilégiez une lame rigide à une lame souple. Vous pourrez
l’utiliser comme un levier pour détacher un os de la viande si le besoin se fait
sentir. L’utilisation de ce couteau demande, en règle générale, des
connaissances de boucherie ou de l’expérience comme chasseur. Compte tenu du
prix de la viande, il pourra devenir payant si vous décidez d’acheter des
pièces de viande complètes. Autrement, vous pouvez facilement vous en passer.
Couteau à filet |
Finalement, le couteau à filet. Il possède une lame de
20 cm extrêmement flexible. Cette flexibilité est indispensable pour qu’il
puisse achever le travail qui l’incombe, soit de lever les filets ou la peau
d’une tomate par exemple. Vous devez être capable de le mettre à plat pour
enlever la peau du poisson et le faire courber pour passer vos doigts sous le
manche. Privilégiez une poignée enduite
d’un antidérapant avec une bonne garde, car vous aurez les mains glissantes
quand vous couperez du poisson. Comme le couteau à désosser, il servira à
préparer des pièces entières. Si vous optez pour acheter votre poisson sans
peau et sans arêtes, il vous sera totalement inutile.
Voici donc un petit résumé des couteaux dont vous aurez
besoin dans votre cuisine et quelques caractéristiques pour vous aider lors de
vos choix. Revenez nous voir dans les prochaines semaines pour le dernier volet
qui traitera de l’aiguisage.
Très bon article. Merci
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