27 avril 2016

Mon plancher est terne, je vais y appliquer une bonne cire industrielle!



Finis à plancher 101

Tout d’abord, le terme utilisé est plutôt fini à plancher. Il s’agit de produits liquides à base d’eau, de polymères acryliques et de cires, appliqués sur certains types de revêtements de plancher. Plusieurs clients viennent nous voir lorsque, un peu tannés que leur plancher soit terne et abîmé, ils veulent lui redonner un air de jeunesse en appliquant un fini à plancher de qualité industrielle. Cela peut être une bonne idée, mais ce ne sont pas tous les revêtements de plancher qui peuvent être enduits de fini.
 
Tout d’abord, on doit valider les recommandations du manufacturier pour s’assurer que le revêtement peut être enduit de fini à plancher. Si cette information n’est pas disponible, on peut s’adresser à un commerçant de revêtements de plancher. Chez Lépine, nous connaissons plusieurs types de revêtements et pouvons vous guider sur l’entretien de la plupart d’entre eux.

De façon générale, on peut appliquer un fini à plancher sur la tuile commerciale, le terrazzo et le linoleum. Cependant, ce dernier ne doit pas être décapé à fond et avec des décapants traditionnels.

L’application d’un fini à plancher est à proscrire sur les planchers de bois franc, le stratifié (bois flottant), la céramique, le prélart et le prélart flottant. Sur plusieurs d’entre eux, les finis ne collent tout simplement pas. De plus, ces revêtements ne peuvent pas être décapés avec les produits conçus pour l’enlèvement des vieilles accumulations. C’est également une raison majeure nous empêchant de les enduire de fini.

L’application de fini à plancher doit être précédée soit d’un récurage de surface, soit d’un décapage à fond. Pour ce faire, il existe une panoplie de produits et d’accessoires. On doit également valider le pH du plancher avant d’appliquer le fini. Dans le doute, n’hésitez pas à faire appel à nous pour savoir si votre revêtement de plancher peut être enduit d’un bon fini à plancher de grade industriel et pour connaître toutes les techniques entourant ce type d’entretien.

Karen Provencher

20 avril 2016

Aiguisage des couteaux


Couteaux

À la dernière chronique, nous avons parlé d’utiliser le bon couteau pour le bon usage. La majorité des tâches peuvent être accomplies avec très peu de couteaux. Pour plusieurs d’entre vous, ce n’est pas le cas. Par exemple, le fameux couteau à tomates. Ce couteau qui est essentiel pour certains, peut être remplacé par n’importe quel couteau, à condition qu’il coupe. 

Voilà qui nous amène à notre sujet d’aujourd’hui, l’aiguisage ou l’affutage de vos couteaux de cuisine. La surface tranchante d’une lame s’appelle le fil ou le morfil. C’est l’extrémité du tranchant de la lame. Ce même tranchant se situe sur l’émouture (endroit sur la lame qui commence à s’amincir). La forme de la lame qui nous amène jusqu’au tranchant est d’une grande importance, surtout pour la durée de la coupe. La forme à privilégier est l’ogive. Il existe plusieurs outils d’aiguisage en magasin vous promettant de régler tous vos problèmes. Voici quelques trucs pour vous aider à choisir le bon.

Le premier modèle est l’aiguisoir à rondelles. Il s’agit d’une ou plusieurs rondelles de chaque côté de la lame qui se croisent au centre. Ces rondelles vont creuser votre lame pour lui donner une forme concave. Il va amincir le tranchant jusqu’au fil. Le résultat sera instantané, mais peu durable. Cette forme laisse un tranchant trop mince qui ne résiste pas à la friction et se désagrège prématurément.

À rondelles
Aiguisoir à rondelles
Le deuxième modèle est l’aiguisoir avec barres croisées. Il est composé de pièces de métal dur se croisant à l’extrémité. Elle donne une silhouette droite au tranchant de votre lame jusqu’au fil. Ce n’est pas la forme optimale, mais vous retrouverez le fil qui sera centré sur la lame. Ce modèle a l’avantage d’être peu complexe et peu couteux, mais il n’offre toujours pas l’aiguisage le plus durable.

Barres croisées
Aiguisoir avec barres croisées
Le troisième modèle est l’aiguisoir à barre courbée. Il est composé de deux ou plusieurs pièces mobiles et d’une structure plus imposante. Les tiges servant à aiguiser sont généralement courbées. Cette caractéristique nous donnera la forme en ogive que nous recherchons pour notre tranchant. Elle gardera le tranchant le plus épais possible avant d’arriver au fil. De cette façon, la lame résistera plus facilement aux chocs avant de perdre de petits fragments de métal.

Aiguisoir avec barres courbées
Aiguisoir avec barres courbées
Après l’aiguisage, il y a l’affilage, qui consiste à redonner du fil au tranchant. Vous utiliserez un fusil (ou queue de rat ) pour le faire. L’affilage est une façon de maintenir la coupe de votre couteau, mais il ne peut pas redonner sa forme à une lame arrondie. En passant votre couteau sur un fusil, vous obtiendrez des rayures microscopiques qui agiront comme des milliers de petites dents. C’est ce qui vous permettra de couper votre tomate plutôt que de glisser sur sa peau lisse. La bonne façon de passer votre couteau sur le fusil est en descendant sur le tranchant avec un angle de 30 degrés. Répétez l’opération avant et après l’utilisation. De cette façon, vous aurez des couteaux tranchants pour plusieurs années.

Affilage
Affilage
Maintenant que vos couteaux sont coupants comme des rasoirs, assurez vous de ne pas gâcher votre travail. Il ne faut pas ranger les couteaux pêle-mêle dans un tiroir. N’attendez pas avant de les laver. Le gras animal et les acides contenus dans plusieurs  fruits sont dommageables pour le métal. Lavez-les à la main. Les poignées de bois et même l’inox craignent l’humidité prolongée du lave-vaisselle et les produits nettoyants agressifs. Utilisez le couteau à pain ou les ciseaux pour couper le carton, le plastique ou le styromousse. Servez-vous de planches à découper en plastique ou en bois, évitez le granit ou le verre.


Voici quelques trucs et astuces pour l’aiguisage et l’entretien de vos couteaux. N’oubliez pas qu’un couteau dangereux est un couteau qui ne coupe pas. C’est celui-là qui vous fera forcer et qui va glisser où bon lui semble plutôt que de trancher à l’endroit désiré.

André Bouchard

13 avril 2016

Les écrans solaires


Le chaud soleil du printemps est un pur bonheur pour notre cœur et notre corps, après s’être montré si lointain pendant les longs mois d’hiver. Malgré notre enthousiasme à y exposer nos petites peaux blanches, nous devons être vigilants face aux méfaits que peuvent causer les rayons solaires. Voici donc un petit rappel concernant les précautions à adopter dès maintenant et pendant l’été.

Les effets du soleil doivent être pris au sérieux par tous. Les risques de cancer de la peau sont en augmentation depuis 20 ans. Le principal facteur de risque est la surexposition aux rayons UV* du soleil ou d'autres sources, par exemple les lits de bronzage. Environ 90% des mélanomes sont causés par les rayons UV.

Ne boudez pas votre plaisir et profitez de l’extérieur, tout en adoptant un comportement responsable sous le soleil. Surveillez l’indice UV et minimisez votre exposition entre 11h et 16h. N’oubliez pas vos lunettes de soleil qui offrent une protection contre les rayons UVA et UVB. En sachant que la plupart des cancers de la peau se développent sur les régions qui sont le plus souvent exposées au soleil, la tête, le visage, le cou, les mains et les bras, portez votre chapeau et des vêtements amples, légers et faits d’un tissu serré.

Enfin, n’oubliez pas votre crème solaire. Même si cette dernière ne peut faire le travail à elle seule, elle offre une protection supplémentaire indéniable ! Choisissez des produits qui possèdent un large spectre contre les rayons solaires dangereux, UVA et UVB. Le facteur de protection solaire (FPS) devrait être d’au moins 30.

Appliquez généreusement votre crème au moins 20 minutes avant d’aller à l’extérieur. Répétez l’application au besoin, sans oublier le nez, les oreilles et le dessus des pieds. Optez pour des produits enrichis d’émollients et sans parfum pour aider à apaiser et hydrater la peau.

Vous trouverez, chez Lépine, des produits qui possèdent toutes ces propriétés et même plus ! Vendues dans plusieurs garderies et chez plusieurs de nos clients dont le personnel est exposé aux rayons solaires, ces crèmes donnent toute la satisfaction voulue en pareille situation.

Votre équipe de professionnels de l’entretien.

*Source : Société canadienne du cancer, Prévention, Soleil et rayons ultraviolets (UV)

6 avril 2016

L’assainissement : élément essentiel de la salubrité alimentaire



Tout d’abord, tous les manipulateurs d’aliments doivent suivre la formation en hygiène et manipulation des aliments (1). Dans ces formations, plusieurs volets sont étudiés dont le sujet de ce billet.

Il y a quelques semaines, nous avons traité de la désinfection, opération permettant d’éliminer la plupart des agents pathogènes présents sur un objet ou une surface. Dans le monde de l’alimentation, le terme employé est l’assainissement et est souvent confondu avec la désinfection. Voici donc quelques éléments vous permettant de vous y retrouver.

Tout d’abord, l’assainissement se définit comme étant un moyen de réduire à un niveau sécuritaire le nombre de microorganismes qui se trouvent sur les surfaces et les équipements, c'est-à-dire, à un niveau assurant l’innocuité des aliments destinés aux consommateurs. (2) C’est une étape distincte qui suit un nettoyage rigoureux des équipements. Ces derniers doivent être prélavés et démontés si nécessaire, nettoyés à l’aide d’un détergent à vaisselle puis rincés à fond pour éliminer tout résidu de savon.

Pour l’assainissement, voici donc les grandes lignes :
  1. Choisir le bon produit assainissant : Tout comme pour le désinfectant, il faut chercher un produit possédant un DIN (numéro d’identification de drogue) attribué par Santé Canada. Il faut également s’attarder aux allégations d’efficacité du produit, particulièrement si un microorganisme spécifique doit être éradiqué du milieu.
  2. Faire agir le produit sur une surface « propre » : En effet, pour atteindre toute l’efficacité voulue, l’assainissant ne doit pas être appliqué sur une surface sale. De plus, comme un détergent à vaisselle est souvent utilisé pour nettoyer la surface avant l’application de l’assainissant, il peut neutraliser l’effet germicide si elle n’est pas rigoureusement rincée avant son application.
  3. Effectuer le bon dosage : Les produits concentrés doivent être préalablement dilués au dosage prescrit pour assainir la surface. On doit donc s’assurer que la dilution soit effectuée correctement pour que le but soit atteint.
  4. Respecter le temps de contact : Tous les assainissants possèdent un temps de contact minimum leur permettant de tuer les microorganismes. On doit lire l’étiquette et s’assurer de conserver la surface mouillée ou immergée pendant la période de temps indiquée sur le mode d’emploi du produit.
  5. Rincer ou pas : La nécessité de rincer ou de ne pas rincer est clairement indiquée sur l’étiquette du produit. L’assainissant sans rinçage est souvent le choix des utilisateurs puisqu’il permet de sauver une étape.

N’hésitez pas à nous consulter pour connaître nos solutions en matière d’assainissement et en salubrité alimentaire.

Karen Provencher
Sources :

      (1)    Formation obligatoire en hygiène et salubrité alimentaires
      (2)    Nettoyage et assainissement dans les établissements alimentaires, Gouvernement du Québec