23 mars 2016

C’est le temps du grand ménage!



Le printemps est arrivé et vous voyez déjà le grand ménage comme une corvée? Voici quelques trucs pour vous aider à alléger cette tâche ingrate!


Truc #1 : Le choix des produits
Utilisez des produits polyvalents qui vous permettent de faire le plus de travaux possible. Toutefois, n’hésitez pas à demander conseil à votre spécialiste de l’entretien pour des travaux plus spécifiques. N’encombrez pas inutilement votre armoire d’une multitude de produits que vous risquez de gaspiller.

Truc #2 : Produits certifiés verts
On le dit et on en parle abondamment, il existe des produits qui possèdent une charge environnementale moindre, tout en étant efficaces et sécuritaires à l’utilisation. Recherchez les écolabels reconnus comme l’ÉcoLogo. (Notre gamme de produits certifiés ici)

Truc #3 : La juste dose
Utiliser le dosage recommandé sur les étiquettes des fabricants permet d’économiser, en plus de respecter l’environnement ! En effet, rappelez-vous que les produits ont été testés pour donner le maximum de rendement au dosage prescrit. En utiliser plus que requis ne donne pas nécessairement plus d’efficacité, en plus de risquer de laisser un cerne ou même, d’abîmer les surfaces.
Truc #4 : Les bons outils

Les outils que vous utiliserez peuvent alléger votre travail par leur efficacité et leur performance; il suffit de bien les choisir.
- Recherchez les outils en microfibre, cette fibre révolutionnaire qui permet de déloger et d’emprisonner une foule de saletés. Les chiffons et les vadrouilles de microfibre permettent d’obtenir un meilleur rendement qu’avec les accessoires conventionnels. Épargnez-vous des maux de dos avec les conceptions ergonomiques de ces nouvelles générations de vadrouilles.
- Les lavettes en mousse et les racloirs à vitres avec manche extensible permettent de laver les vitres extérieures beaucoup plus aisément et rapidement.
- Évitez le regard inquisiteur de votre voisin en utilisant un balai brosse pour nettoyer votre entrée. La pluie fera le reste du travail pour vous !

Vous trouverez, chez Lépine, une vaste gamme d’outils pour vous aider à obtenir un résultat éclatant, en un rien de temps !

Votre équipe de professionnels de l’entretien.

16 mars 2016

Le bon couteau pour le bon usage


Pour cette deuxième chronique sur les couteaux, nous allons dresser la liste des cinq couteaux  les plus utiles et les deux indispensables que l’on se doit de posséder.

Le monde des ustensiles de cuisine est comme celui des outils de garage. Il y a une multitude d’outils spécialisés pour chaque tâche à accomplir. Il restera toujours les incontournables marteaux, tournevis et pinces que l’on retrouvera dans le coffre d’outils de notre garagiste, mais aussi, dans chaque cabanon du quartier. 

Les couteaux qui doivent composer notre arsenal de base sont le couteau à pain, le couteau à filet et le couteau à désosser. Nous ajoutons à ceux-ci les deux indispensables que sont  le couteau de chef et le couteau d’office. Avec ces deux couteaux vous serez capable d’effectuer la plupart des travaux nécessaires en cuisine. 

Couteau de chef
Couteau de chef

Commençons par le couteau de chef. C’est l’outil que vous aurez le plus souvent entre les doigts et votre attention doit être mise sur lui en premier. Vous commencerez avec lui pour les légumes et les fines-herbes. Il vous servira à couper en dés, en juliennes ou en bâtonnets, pour tailler, émincer,  hacher, racler... Essayez-le avant de l’acheter. Trop lourd, il vous fatiguera, trop léger aussi, car vous devrez mettre de la pression dessus pour être efficace. Il devra être balancé à la jonction du manche et de la lame. Utilisez-le  avec deux doigts sur la lame et trois doigts sur le manche. Vous aurez besoin d’une lame assez large pour empêcher les doigts de cogner la planche à découper à chaque fois.

Couteau d'office
Couteau d'office


Le couteau d’office est l’autre indispensable. En fait, il sera celui que vous prendrez quand le couteau de chef sera trop gros. Choisissez-le avec une lame de 10 cm maximum avec une poignée courte qui vous permettra d’avancer vos doigts sur la lame et tenir la poignée avec quelques doigts seulement. Il aura une lame mince à l’extrémité pointue. Il vous servira pour couper et éplucher.  Il sera utile pour les manipulations plus précises et pour les petits légumes.

Couteau à pain
Couteau à pain

Le couteau à pain s’apparente à une scie. C’est celui que l’on prend quand les autres ne font plus. C’est l’arme de destruction massive ; rien ne lui résiste! Croutes à pain, produits congelés, emballages de toutes sortes, etc. Privilégiez l’achat d’un produit  avec de grosses dents arrondies.

Couteau à désosser
Couteau à désosser

Le couteau à désosser ressemble à un poignard. Il possède une lame assez courte de 15 cm de forme affilée  pour vous aider à tourner dans les petits recoins. Il existe autant de modèles de couteaux que de pièces de viande à désosser. Privilégiez une lame rigide à une lame souple. Vous pourrez l’utiliser comme un levier pour détacher un os de la viande si le besoin se fait sentir. L’utilisation de ce couteau demande, en règle générale, des connaissances de boucherie ou de l’expérience comme chasseur. Compte tenu du prix de la viande, il pourra devenir payant si vous décidez d’acheter des pièces de viande complètes. Autrement, vous pouvez facilement vous en passer.

Couteau à filet
Couteau à filet

Finalement, le couteau à filet. Il possède une lame de 20 cm extrêmement flexible. Cette flexibilité est indispensable pour qu’il puisse achever le travail qui l’incombe, soit de lever les filets ou la peau d’une tomate par exemple. Vous devez être capable de le mettre à plat pour enlever la peau du poisson et le faire courber pour passer vos doigts sous le manche. Privilégiez une poignée  enduite d’un antidérapant avec une bonne garde, car vous aurez les mains glissantes quand vous couperez du poisson. Comme le couteau à désosser, il servira à préparer des pièces entières. Si vous optez pour acheter votre poisson sans peau et sans arêtes, il vous sera totalement inutile.

Voici donc un petit résumé des couteaux dont vous aurez besoin dans votre cuisine et quelques caractéristiques pour vous aider lors de vos choix. Revenez nous voir dans les prochaines semaines pour le dernier volet qui traitera de l’aiguisage. 

André Bouchard 

17 février 2016: Couteaux 101

9 mars 2016

Connaissez-vous les quatre facteurs importants d’un bon nettoyage?

Nous le savons tous, les opérations de nettoyage demandent beaucoup d’énergie. Cependant, il est possible de faire des choix judicieux pour faciliter et optimiser cette corvée. C’est en 1960 que fut élaboré le concept du « Cercle de Sinner » qui démontre qu’un bon nettoyage dépend de quatre facteurs principaux :


En bref, le succès d’une opération de nettoyage est une combinaison de ces quatre paramètres dans différentes proportions.

Action mécanique
Pour une même quantité d’huile de coude, un tampon abrasif effectuera un meilleur nettoyage qu’un linge de coton. Dans le même ordre d’idée, la microfibre permet d’éliminer plus efficacement les salissures qu’un simple linge traditionnel. Il faut par contre faire attention d’utiliser un matériau qui n’endommagera pas les surfaces à nettoyer. On évitera par exemple de nettoyer une baignoire en acrylique avec un tampon abrasif.

Produit chimique
Le choix du bon produit chimique peut être déterminant pour obtenir une surface étincelante de propreté. De manière très générale, on privilégiera les produits « acides » pour le nettoyage des salles de bain (calcaire, rouille) et les produits « basiques » pour dégraisser une surface. Il est aussi important de respecter le dosage du produit qui n’est pas une valeur déterminée au hasard.

Température
L’utilisation d’eau chaude (ou tiède) peut souvent améliorer le nettoyage, notamment pour ce qui est des salissures graisseuses. Il faut cependant vérifier la compatibilité des surfaces ou du produit chimique avec l’eau chaude. Par exemple, certains décapants doivent absolument être dilués avec de l’eau froide, car ils contiennent des substances qui peuvent s’évaporer trop rapidement avec la chaleur, ce qui mènerait à une diminution de leur efficacité.

Temps d’action
On parle ici du fait de laisser la solution nettoyante plus ou moins longtemps en contact avec l’objet à nettoyer. Nous en avons tous déjà fait l’expérience en laissant tremper quelques heures une casserole dans lequel un aliment aurait collé. L’eau et le détergent utilisé ont alors plus de temps pour pénétrer et éliminer les saletés. Ce point est d’autant plus important lorsque l’on veut désinfecter une surface. Cette dernière doit rester couverte de solution durant le temps prescrit pour assurer la réussite de la désinfection.

En modifiant la proportion de chacun de ces facteurs, il est possible d’optimiser ses efforts de nettoyage. Choisir, par exemple, un produit chimique plus adapté peut diminuer le temps requis pour effectuer le travail de nettoyage, tandis qu’augmenter le temps d’action peut nous éviter  d’utiliser trop de produit et de s’épuiser à la tâche. Sachant cela, il est donc intéressant de faire un tour rapide de ses procédures d’entretien de manière à voir si certains aspects pourraient être optimisés.


 Sylvain Mercier

Source: Adnan Y. Tamime (2009), Cleaning-in-Place: Dairy, Food and Beverage Operations (3e éd.), John Wiley & Sons

2 mars 2016

Fabrication des couteaux


Nous voici à la première chronique sur les couteaux. Nous expliquerons les grandes étapes de la fabrication. Plusieurs  d’entre vous avez la même référence quand on vous  demande une bonne marque de couteaux de cuisine. On pense tout de suite à une célèbre compagnie fabriquant, entre autres, un couteau pliable renfermant plusieurs lames et outils. Après quelques recherches on se rend compte qu’il y a plusieurs fabricants de produits de qualité. Ce blogue vous aidera à faire un choix éclairé entre les deux grands procédés de fabrication des lames. Soit, les lames forgées et les lames étampées.

Il y a plusieurs pays producteurs de couteaux de qualité comme la France, la Suisse, l’Espagne ou le Portugal. Mais il y a seulement deux pays producteurs d’acier d’assez bonne qualité pour faire des produits haut de gamme. Le premier, fabrique des lames  aux samouraïs depuis plus d’un millier d’années. Le deuxième, issu d’Europe, fabriquait des lames bien avant les premières  croisades et a confirmé sa maîtrise de l’acier durant la seconde guerre mondiale. Nous parlons ici du Japon et de l’Allemagne.

La première catégorie regroupe les couteaux à lames forgées. Vous pouvez sûrement vous imaginer un forgeron frappant sur son morceau de métal. Aujourd’hui, le procédé est mécanisé mais,  il reste le même.  Nous entendons par là de l’acier martelé et replié sur lui-même à plusieurs reprises. Cette technique rend le métal plus dur, plus rigide. Il garde son tranchant plus longtemps grâce à sa dureté mais,  il va casser plutôt que de plier. Il sera plus difficile  d’enlever une mince épaisseur pour refaire le tranchant. La lame se prolonge  dans le manche  jusqu’au talon. Cette partie se nomme la soie et elle  aide  à balancer le couteau. Il sera complété par une poignée  rivetée en bois noble, en métal  ou en produits synthétiques.

La deuxième catégorie renferme les couteaux étampés ou laminés.
Ils sont découpés dans une feuille d'acier laminée.il gardera son tranchant moins longtemps mais, il sera plus facile à aiguiser. Cette feuille est produite à partir d’un bloc de métal qui est passé entre des rouleaux pour l’amincir jusqu’à l’épaisseur voulue. Cette technique donne des lames plus flexibles qui pardonnent la torsion sans casser. Le métal étant plus mou, il gardera son tranchant moins longtemps mais, il sera plus facile à aiguiser. Habituellement, une poignée  monobloc en plastique est ajoutée.
 
Voici donc les principales différences entre les deux  procédés de fabrication. Pour les couteaux étampés vous aurez une lame qui gardera son tranchant moins longtemps mais qui s’aiguisera plus facilement. Il faudra compter entre 40 à 80 dollars pour faire l’acquisition d’un couteau de chef par exemple. Pour les couteaux forgés, le tranchant durera plus longtemps mais, il est difficile à aiguiser et demandera souvent l’aide d’un professionnel. Il vous faudra payer 100 dollars au minimum et il pourra atteindre des sommes de plusieurs milliers de dollars pour des œuvres fabriquées par des maîtres japonais.

Rendez-vous pour la prochaine chronique qui vous aidera à choisir le bon modèle pour la bonne tâche à accomplir.

André Bouchard