2 mars 2016

Fabrication des couteaux


Nous voici à la première chronique sur les couteaux. Nous expliquerons les grandes étapes de la fabrication. Plusieurs  d’entre vous avez la même référence quand on vous  demande une bonne marque de couteaux de cuisine. On pense tout de suite à une célèbre compagnie fabriquant, entre autres, un couteau pliable renfermant plusieurs lames et outils. Après quelques recherches on se rend compte qu’il y a plusieurs fabricants de produits de qualité. Ce blogue vous aidera à faire un choix éclairé entre les deux grands procédés de fabrication des lames. Soit, les lames forgées et les lames étampées.

Il y a plusieurs pays producteurs de couteaux de qualité comme la France, la Suisse, l’Espagne ou le Portugal. Mais il y a seulement deux pays producteurs d’acier d’assez bonne qualité pour faire des produits haut de gamme. Le premier, fabrique des lames  aux samouraïs depuis plus d’un millier d’années. Le deuxième, issu d’Europe, fabriquait des lames bien avant les premières  croisades et a confirmé sa maîtrise de l’acier durant la seconde guerre mondiale. Nous parlons ici du Japon et de l’Allemagne.

La première catégorie regroupe les couteaux à lames forgées. Vous pouvez sûrement vous imaginer un forgeron frappant sur son morceau de métal. Aujourd’hui, le procédé est mécanisé mais,  il reste le même.  Nous entendons par là de l’acier martelé et replié sur lui-même à plusieurs reprises. Cette technique rend le métal plus dur, plus rigide. Il garde son tranchant plus longtemps grâce à sa dureté mais,  il va casser plutôt que de plier. Il sera plus difficile  d’enlever une mince épaisseur pour refaire le tranchant. La lame se prolonge  dans le manche  jusqu’au talon. Cette partie se nomme la soie et elle  aide  à balancer le couteau. Il sera complété par une poignée  rivetée en bois noble, en métal  ou en produits synthétiques.

La deuxième catégorie renferme les couteaux étampés ou laminés.
Ils sont découpés dans une feuille d'acier laminée.il gardera son tranchant moins longtemps mais, il sera plus facile à aiguiser. Cette feuille est produite à partir d’un bloc de métal qui est passé entre des rouleaux pour l’amincir jusqu’à l’épaisseur voulue. Cette technique donne des lames plus flexibles qui pardonnent la torsion sans casser. Le métal étant plus mou, il gardera son tranchant moins longtemps mais, il sera plus facile à aiguiser. Habituellement, une poignée  monobloc en plastique est ajoutée.
 
Voici donc les principales différences entre les deux  procédés de fabrication. Pour les couteaux étampés vous aurez une lame qui gardera son tranchant moins longtemps mais qui s’aiguisera plus facilement. Il faudra compter entre 40 à 80 dollars pour faire l’acquisition d’un couteau de chef par exemple. Pour les couteaux forgés, le tranchant durera plus longtemps mais, il est difficile à aiguiser et demandera souvent l’aide d’un professionnel. Il vous faudra payer 100 dollars au minimum et il pourra atteindre des sommes de plusieurs milliers de dollars pour des œuvres fabriquées par des maîtres japonais.

Rendez-vous pour la prochaine chronique qui vous aidera à choisir le bon modèle pour la bonne tâche à accomplir.

André Bouchard

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