Mise au point sur la gastro-entérite virale

La saison de la gastro bat actuellement son plein (voir la nouvelle ici). Voici donc quelques réponses aux questions fréquemment posées et quelques solutions pour limiter l'expansion de cette dernière.

La définition, les symptômes, la transmission, etc., sont très bien expliqués dans le document provenant de l’agence de la Santé et des Services sociaux (Il est daté de 2007 mais c’est le plus récent en date du 25 mars 2010). Nous vous invitons à le lire attentivement (téléchargeable ici).

Il est suggéré de nettoyer et de désinfecter les surfaces avec une partie d’eau de Javel commerciale à 5 ou 6% pour 9 parties d’eau (5000 ppm). Le temps de contact n’est pas précisé mais il faut compter 10 minutes. Cependant, le désinfectant Virox 5 est aussi prouvé efficace pour inactiver les Norovirus et le temps de contact est de 5 minutes. Attention, ce ne sont pas tous les désinfectants qui sont efficaces contre la gastro-entérite, vous devez rechercher les termes Norovirus, Norwalk ou Norwalk-like dans la liste des virus inactivés par le désinfectant pour vous assurer que le produit soit efficace contre ce type de microbe.

Prenez note aussi que le lavage fréquent et adéquat des mains est toujours important. (Vous pouvez consulter le guide de lavage des mains - simple et efficace de l'agence de Santé et Service sociaux du Québec)

Les bactéries et les produits verts

Il y a deux semaines, la Commission scolaire de Montréal a retiré les détergents à base de bactéries et d’enzymes de ses établissements (voir la nouvelle ici). Une demande a été acheminée à la Direction de la santé publique concernant les effets potentiellement nocifs des produits nettoyants verts contenant des enzymes. La Direction de la Santé Publique devrait donner un avis d’ici trois semaines.

Plusieurs médias ont fait état de cette situation mais ont semé la confusion concernant les produits détergents verts. Il est important de préciser que les produits verts ne contiennent pas tous des bactéries et des enzymes et qu’il n’est pas toujours facile de savoir ce qu’on a réellement entre les mains.

Encore une fois, force est de constater que la certification par une tierce partie indépendante peut nous assurer le respect des critères environnementaux les plus rigoureux et un étiquetage clair. Nous avons bien décrit les différents Écolabels dans cet article. Cependant, il existe plusieurs produits, même certifiés, qui contiennent des bactéries et des enzymes. On peut s’y retrouver en regardant bien l’étiquette du produit approuvé et en vérifiant selon quels critères ce dernier s’est qualifié.

Par exemple, pour l’EcoLogo, les critères de certification des détergents tout usage correspondent à la CCD-146 et ne contiennent pas de bactéries et d’enzymes ;c’est le cas de notre ligne de détergents certifiés «Vert » Lépine. Les produits remis en cause concernent, entre autres, les critères de certification de la CCD-110 traitant des composés de nettoyage et de dégraissage à base biologique.

On reproche à cette catégorie de détergents de produire ou de contenir des enzymes qui peuvent être irritantes et allergènes, se traduisant par des symptômes comme de l’asthme, de la toux, de la congestion nasale, etc. Ce débat a aussi touché le fait que les produits dits « verts » ne sont pas toujours correctement identifiés quant au contenu et aux consignes d’utilisation sécuritaire.

Chez Lépine, nos étiquettes et nos bulletins contiennent toute l’information nécessaire pour que l’utilisateur puisse savoir ce qu’il a entre les mains. De plus, étant donné que la plupart des produits ont obtenu une lettre de non objection par l’agence canadienne d’inspection des aliments pour l’utilisation dans le secteur alimentaire, les étiquettes présentent la liste des ingrédients contenus dans ces produits.

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La microfibre

La microfibre fait maintenant partie de nos vies et s'est démocratisée ces dernières années. Plusieurs produits sont fabriqués à partir de ces fibres révolutionnaires. Mais de quoi s’agit-il et en quoi peuvent-elles nous faciliter la tâche dans nos activités de nettoyage? Voici un petit cours «Microfibre 101» qui pourra, nous l’espérons, vous aider à connaître cet outil fabuleux et à l’intégrer dans vos tâches ménagères.

La microfibre est un tissu synthétique dont la fibre est très petite (diamètre microscopique), permettant de déloger et d’emprisonner une foule de saletés comme de fines particules, des dépôts huileux et même des bactéries. Les fibres conventionnelles sont faites de fils arrondis qui redistribuent la saleté et les bactéries génératrices de mauvaises odeurs. Les chiffons de microfibre permettent d’obtenir un meilleur rendement contrairement aux chiffons classiques qui ne peuvent atteindre les pores minuscules et les creux invisibles à l’œil nu.

L’action de la microfibre s’effectue aussi par capillarité ; les chiffons en tissus classiques possèdent cette caractéristique mais des fibres plus petites sont en mesure de mieux absorber et retenir les saletés. La superficie plus grande des microfibres permet aussi d’augmenter la capacité nettoyante. En effet, avec une même grandeur de chiffon, celle composée de microfibre possède plus d’espace pour stocker les saletés.

Il existe une panoplie de chiffons et d’accessoires en microfibre qui facilitent la tâche de l’entretien : vadrouilles humides et sèches, accessoires de nettoyage, chiffons pour surfaces vitrées, de couleurs et textures variées. Ces accessoires offrent des avantages incomparables d’efficacité et de légèreté comparativement à leurs équivalents traditionnels.

Il existe aussi plusieurs qualités de microfibres. En effet, plus la fibre est petite, meilleure est son efficacité. La grosseur de la fibre se mesure en décitex (dtex) : il s’agit de la masse linéaire d’une fibre par km (un dtex=1g/10km de fil). Pour la microfibre, cette dimension doit être moins de 1 décitex par filament. Il existe différents grades où l’on peut constater des variations aussi importantes que de 0.2 à 0.5 dtex.

L’entretien de la microfibre est très simple : il suffit de la mettre dans la machine à laver conventionnelle avec votre détergent habituel. La seule restriction est de ne pas utiliser d’assouplissant afin de ne pas encrasser les fibres et diminuer leur efficacité. En général, on ne doit pas javelliser les articles de microfibre, mais certains d’entre eux sont conçus pour permettre de les décontaminer à l’aide d’eau de Javel.

Informez-vous sur notre large gamme d’accessoires d’entretien en microfibre.

Les Écolabels

On peut retrouver plusieurs produits portant des allégations environnementales sur le marché. Qu’il s’agisse d’un détergent, d’ampoules ou de papier, les compagnies sont conscientes du fait que les clients exigent des produits qui sont le moins dommageables possibles pour l’environnement. Par contre, comment séparer le bon grain de l’ivraie? C’est ce que nous allons tenter de faire avec cette chronique.

Malgré toutes les bonnes intentions du monde, une compagnie peut offrir un produit possédant des caractéristiques intéressantes du point de vue santé, sécurité et environnement. Tout cela manque de crédibilité si les allégations ne sont pas appuyées d’une certification par une tierce partie. C’est ce que les écolabels apportent comme avantage.

Le mot écolabel fait référence à des organismes indépendants qui certifient qu’un produit répond à des caractéristiques environnementales et de santé/sécurité. Les compagnies qui choisissent de faire certifier leurs produits le font sous une base volontaire, paient pour obtenir cette certification et obtiennent le droit d’appliquer et d’utiliser le logo dans leurs documents publicitaires.

L’écolabel le plus connu au Canada est l’ÉcoLogo, avec ses trois colombes entremêlées en forme de feuille d’érable. Il est aussi possible de rencontrer le logo de Greenseal, organisme américain de certification. En Europe, c’est la « fleur » qui est l’écolabel le plus reconnu.

Chez les Produits Sanitaires Lépine inc, nous possédons une gamme complète de produits certifiés ÉcoLogo, la SÉRIE VERT LÉPINE, qui se décline de la manière suivante :
VL01, nettoyant tout usage; efficace sur une foule de saletés, économique et polyvalent.
VL02, nettoyant à vitres; très concentré, sèche rapidement et ne laisse pas de marque ou de film.
VL03, nettoyant de salles de bains; nettoie efficacement une foule de surfaces telles que cuvettes, lavabos, douches, céramique.
VL04, dégraissant concentré; nettoie en profondeur, efficace en eau froide et polyvalent.
VL05, savon lotion pour le corps et les mains; mousse rapidement, odeur raffinée, contient un amphotère qui réduit au minimum l’irritation.
VL06, décapant de fini à plancher; s’utilise en eau froide, rapide d’action et inodore.
VL07, fini à plancher sans zinc; brillance élevée, résistance aux égratignures en situation de trafic intense.
VL08, détergent à vaissselle; excellent pouvoir moussant et dégraissant, odeur fruitée agréable et très économique.
VL09, savon mousse pour les mains et le corps; mousse riche, odeur légère et délicate, laisse une sensation de bien-être et de propreté.

Tous ces produits répondent à des critères pointus de certification touchant, par exemple, l’efficacité, la biodégradabilité, la toxicité et l’emballage. Cela donne à l’utilisateur une garantie d’obtenir la meilleure efficacité possible tout en minimisant l’impact sur l’environnement.


Karen Provencher, chimiste
Directrice de la recherche et du développement