24 février 2016

L’entretien des surfaces délicates : pas toujours facile de s’y retrouver!




Comment devons-nous procéder pour nettoyer une plaque de vitrocéramique? Quel produit devons-nous utiliser pour nettoyer un bain ou une douche en acrylique? Les armoires de stratifié doivent-elles être entretenues de manière particulière? Autant de questions qui nous sont acheminées à tous les jours.

Tout d’abord, il est toujours plus sage de consulter et respecter les instructions transmises par le manufacturier du produit. Normalement, ces dernières contiennent suffisamment d’informations pour nous aider à faire le meilleur choix de produit et de technique de travail.

Quelques grandes lignes demeurent. En voici quelques unes :

Vitrocéramique : On doit éviter d’utiliser des produits trop agressifs comme les poudres à récurer, les tampons à récurer et les nettoyants à four pour le nettoyage de ces plaques de cuisson. Toujours s’assurer de la compatibilité de l’outil et du produit à utiliser. (1)

Acrylique : Les baignoires et les douches en acrylique sont des surfaces délicates qui peuvent être abîmées facilement et rapidement, si certaines précautions de base ne sont pas suivies. Là aussi, les produits nettoyants et les tampons abrasifs doivent être proscrits mais également, plusieurs solvants. La meilleure façon de faire demeure l’utilisation d’un produit liquide adapté à cette fonction, assisté d’un chiffon doux ou d’une éponge.

Armoires fini stratifié : Plusieurs textures et plusieurs couleurs sont disponibles. Nos tests internes ont démontré que la meilleure façon de les entretenir est de vaporiser uniformément un détergent neutre sur le panneau et de l’essuyer avec un chiffon de microfibre, sans trop insister. 

Conseil : Méfiez vous des éponges magiques. Sous leur apparence de versatilité, il se cache une irréversible abrasion pour plusieurs surfaces. Si vous les utilisez, faites un test préalable à un endroit non apparent.

N’hésitez pas à nous consulter pour toute question particulière touchant le nettoyage de surfaces délicates… ou moins délicates!

Karen Provencher

Référence :

17 février 2016

Couteaux 101


Pour la plupart d’entre vous, Produits Sanitaires Lépine est synonyme de nettoyage et de désinfection. Avec l’achat de J.L. Gourdon Ltée il y a près de 10 ans, nous avons élargi notre expertise  aux produits agroalimentaires. Nous desservons maintenant les gros centres de coupe de viande, les laiteries,  les fromageries industrielles et les écoles de cuisine. En passant par ,  la petite  boucherie du coin  ou la fromagerie familiale.  Les produits vendus dans ces établissements sont soumis à plusieurs contraintes  sanitaires et sont testés dans des environnements beaucoup plus exigeants que la simple cuisine de notre foyer. Toutefois, il existe des produits qui se retrouvent  dans votre maison et que nous avons testés en usine pour vous. 
 
Dans les prochaines semaines, nous ferons un survol d’outils que tout le monde possède  et utilise  quotidiennement, c’est-à-dire, les couteaux de cuisine. Avec les années, nous nous sommes habitués à la présence de ces  grands négligés que l’on utilise  pourtant chaque jour, bien souvent, sans entretien. Nous avons tous un couteau, que nous avons reçu dans une boite remplie d’items pratiques que notre mère appelait notre ``trousseau``. Nous l’avons rangé dans un tiroir et il  nous suit depuis notre premier appartement.

De mon côté, je me souviens parfaitement de mon premier couteau. Mon père, grand pêcheur, consentait  à m’emmener avec lui, à condition que j’installe  mes vers et que j’arrange mes poissons seul. J’ai donc reçu à ma fête, mon premier canif que je pouvais utiliser seulement en sa présence. Ce canif, que j’ai encore aujourd’hui, il prit soin de me l’échanger contre une pièce de monnaie, conformément à la coutume. C’était pour conjurer le mauvais sort qui voulait qu’un couteau offert en cadeau pouvait couper le lien d’amour ou d’amitié entre deux personnes.

Logo de J.L. Gourdon Ltée
Dans les prochaines chroniques, nous allons rendre justice à cet outil indispensable. Nous expliquerons les caractéristiques de fabrication, les modèles et leurs utilisations, l’aiguisage, l’affutage et les trucs  à savoir  pour les conserver tranchants comme des rasoirs.  Avec les années, nous avons acquis une solide expertise dans ce domaine. Il nous fera plaisir de la partager avec vous, car travailler avec le bon couteau peut faire la différence entre peiner à préparer un plat et en faire une activité agréable.  

André Bouchard

12 février 2016

Le pouvoir des odeurs

Qui dit Saint-Valentin dit amour. Dans ce domaine, nous avons fort probablement tous déjà entendu parler des phéromones. Il s’agit de molécules chimiques fabriquées par un être vivant qui engendreraient l’attraction physique pour le sexe opposé lorsqu’elles seraient inhalées. Bien que leur existence chez l’humain soit encore l’objet de débats, cette controverse soulève une question : les odeurs qui nous entourent peuvent-elles réellement avoir une influence sur nos sentiments et nos perceptions?


L’aromachologie, soit l’étude scientifique de l’effet des odeurs sur l’humeur et la physiologie humaine est à différencier de l’aromathérapie, où les bienfaits supposés des odeurs ne sont basés que sur des traditions et des croyances1. Différentes études aromachologiques ont ainsi démontré que les huiles essentielles et les parfums peuvent bel et bien avoir une influence sur nos comportements. Par exemple, dans une de ces études2, des huiles essentielles d’orange et de lavande diffusées dans un cabinet de dentistes ont eu comme effet de réduire significativement l’anxiété des patients. Il a aussi été démontré que le fait d’utiliser un parfum d’ambiance dans un commerce peut avoir un effet positif sur la perception de la marchandise par les consommateurs (meilleure qualité, meilleure sélection)3.

Bien que le mécanisme d’action qui explique ces réactions comportementales demeure encore flou, il n’en reste pas moins que nous en avons tous déjà fait l’expérience nous-mêmes. Certaines odeurs particulières dans notre vie peuvent faire renaître des souvenirs et des émotions de manière frappante : la sauce à spaghetti de maman, le café matinal ou même le parfum de l’être aimé. Voici donc autant de bonnes raisons pour maintenir un environnement olfactivement stimulant!

 Sylvain Mercier

10 février 2016

Le virus Zika doit-il nous inquiéter ?




Nous avons beaucoup entendu parler du virus Zika ces derniers jours. Devons-nous vraiment s’en inquiéter? 

Même si l’organisation mondiale de la santé a déclaré que les cas de microcéphalies et de troubles neurologiques constituent une urgence de santé publique de portée internationale (1), elle indique bien que le besoin se situe au niveau de la coordination des efforts internationaux, afin d’enquêter sur ce lien possible de cause à effet.

De notre côté, le directeur de la santé publique, docteur Horacio Arruda, indique que le risque de contracter le virus au Québec serait pratiquement nul, puisque le moustique responsable de la transmission de la maladie n’est pas adapté à notre climat. (2) Le Portail de santé mieux-être du gouvernement du Québec portant sur le virus Zika (3) indique que la majorité des personnes infectées par le virus (75-80%) ne développe pas de symptômes. Lorsque les symptômes se développent, ils sont généralement bénins.

Étant donné que le virus se transmet essentiellement par les piqûres des moustiques infectés et que son mode de transmission ne soit pas encore entièrement connu, il est un peu tôt pour indiquer hors de tout doute quel produit utiliser pour assurer la désinfection de surfaces contaminées par Zika. La meilleure stratégie est, encore et toujours, d’utiliser les bonnes techniques de désinfection (4).

Karen Provencher

3 février 2016

La désinfection : plus complexe qu’une simple vaporisation…



Nous entrons dans la période forte des grippes et des gastro-entérites. C’est une période difficile et pour laquelle nous éprouvons souvent un sentiment d’impuissance face à sa potentielle étendue dans nos milieux de travail ou de vie. Pourtant, avec les bons produits et de bonnes techniques d’entretien, il est possible de contrôler les éclosions et de limiter les dégâts. 

Voici un résumé des bonnes pratiques pour éviter l’hécatombe dans vos milieux : 
  1. Choisir le bon désinfectant : Tous les désinfectants ne sont pas efficaces contre tous les virus pathogènes. Cela est particulièrement vrai pour les virus causant la gastro-entérite. Il faut chercher un produit possédant un DIN (numéro d’identification de drogue) attribué par Santé Canada. Il faut également s’attarder aux allégations d’efficacité du produit. Parmi les micro-organismes énumérés sur les étiquettes et/ou sur la littérature technique, on doit retrouver que le produit tue les norovirus (ou le virus du Norwalk) et celui de l’influenza A.
  2. Faire agir le produit sur une surface « propre » : En effet, pour atteindre toute l’efficacité voulue, le désinfectant ne doit pas être appliqué sur une surface sale. De plus, si un détergent autre que le désinfectant est utilisé pour nettoyer la surface avant l’application du germicide, on doit s’assurer que celui-ci soit compatible et que les résidus laissés sur la surface ne puissent pas neutraliser l’effet germicide. Le meilleur moyen d’y arriver est d’utiliser le même produit pour nettoyer ET désinfecter la surface.
  3. Respecter le temps de contact : Tous les désinfectants possèdent un temps de contact minimum leur permettant de tuer les micro-organismes. On doit lire l’étiquette et s’assurer de conserver la surface mouillée pendant la période de temps indiquée sur le mode d’emploi du produit. 
  4. Effectuer le bon dosage : Les produits concentrés doivent être préalablement dilués au dosage prescrit pour désinfecter la surface. On doit donc s’assurer que la dilution soit effectuée correctement pour que le but soit atteint.
  5. S’attarder aux endroits fréquemment touchés : Lorsqu’on effectue la désinfection, on ne doit pas négliger les objets fréquemment touchés comme les poignées de portes, les interrupteurs, les photocopieurs, les téléphones, etc.
Si un chiffon est utilisé pour appliquer la solution désinfectante, on doit s’assurer de la compatibilité de ce dernier. En effet, certains chiffons comme le coton, peuvent abaisser la quantité d’actif disponible et nuire à la désinfection*.

Enfin, rincer ou pas la surface est une question fréquemment posée. D’entrée de jeu, mentionnons que cette étape ne fait pas partie intégrante de la désinfection. L’idée est de voir sur quelle surface a été appliqué le produit. S’il s’agit d’une surface sujette à contact avec des aliments, elle doit être rincée à l’eau potable. Il peut s’agir également d’un objet pouvant être porté à la bouche par un enfant. Dans cet exemple, le rinçage est également requis. Pour le reste, il s’agit de voir si les résidus laissent une mauvaise apparence à la surface traitée.

N’hésitez pas à nous consulter pour connaître nos solutions en matière de désinfection.

Karen Provencher

* Lire notre document sur le sujet ici.